La gay pride





(Marche des fiertés) a eu lieu à Paris le samedi 29 juin.
Elle a fêté son 50e anniversaire.

En effet, c’est en juin 1969, après une violente descente de police Stonnewall Inn, bar gay mythique de New York, que le premier défilé de personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres (LGBT) a été organisé outre-Atlantique.

Ces manifestations, qui ont tourné à l’émeute pendant plusieurs jours, marquent le début de la lutte pour l’égalité des droits LGBT. La Gay Pride va arriver à Paris en 1981.

Selon un sondage Ifop publié en 2018, 83 % des Français estiment désormais que les Marches des fiertés ont contribué à faire avancer les droits des personnes.

La Gay Pride de Paris est bien entendu, festive, mais sa vocation est également politique.

« Nous réclamons le droit de ne pas avoir peur quand on est dans la rue et que l’on se tient la main dans la main avec son compagnon ou sa compagne. Au bout de 50 ans rien n’est abouti et l’on doit continuer de lutter tous les jours pour le droit des personnes LGBT » a déclaré Véronique Godet de SOS homophobie.

DRAPEAU Arc en ciel, le drapeau arc-en-ciel compte six couleurs symbolisant les différents aspects de la communauté : le rouge pour la vie, l’orange pour le réconfort, le jaune pour le soleil, le vert pour la nature, le bleu pour l’art et le violet pour la spiritualité.

Le drapeau arc-en-ciel est rapidement devenu le symbole reconnu de la fierté gay et lesbienne et de sa diversité1.

Il est également appelé « drapeau des fiertés ».

PMA : Le mot d’ordre de la marche cette année a été « Filiation, PMA: marre des lois à minima ».La fédération d’associations inter-LGBT, organisatrice de la Marche des Fiertés, milite pour l’extension du projet de loi PMA (procréation médicalement assistée).Elle devrait être destinée non seulement aux couples de femmes et aux femmes seules, mais également aux personnes intersexes, trans ou non, » explique l’association Inter-LGBT dans un communique de presse.

LESBIENNES : Cette année la Marche des fiertés a mis à l’honneur les lesbiennes.

Le cortège s’ouvrira avec « un carré de tête en grande partie féminin » a ainsi fait savoir Clémence Zamora-Cruz, la porte-parole de l’Inter-LGBT.

Et c’est le collectif « Goudou.es sur roues » qui ouvrira le bal. Inspirées par les « Dykes on Bikes » de San Francisco, un club de moto de lesbiennes qui ouvrent de nombreuses pride aux Etats-Unis, les « Goudou.e.s » débouleront sur Paris sur roues ou roulettes.

Le terme Dyke leur est très cher, car il traduit une identité affirmée, puissante qui assume pleinement la marginalité et la différence.

Pour Pauline « il s’agit de l’expression la plus radicale de la lesbianité, ce n’est pas la version polie et hétéronormée de la lesbienne acceptable et invisible, mais plutôt de la grosse gouine qui prend bien de la place, dérange tout le monde et les envoie se faire foutre ».

Dans leurs principes d’action, on peut lire : « lutter contre la censure des corps féminins, minoritaires et non normés dans l’espace public, seins/torses nus avec nos tétons diaboliques qui ne sont que….des tétons » (Source: Huffpost du 29/06).

Origine du terme « gouine ».

Le mot apparaît en français entre 1625 et 1655 dans le sens « femme d’une mauvaise vie » sur le mot normand « gouain » qui signifie salaud. En 1762 il apparait dans le dictionnaire de l’Académie française « terme d’injure qui se dit d’une femme de mauvaise vie ».

En 1853, le mot argotique « gouine » apparait dans la littérature (Victor Hugo, les Châtiments).
Dans la mesure où on pensait alors que l’homosexualité féminine se trouvait surtout chez les prostituées, petit à petit le terme a été utilisé pour désigner les lesbiennes.
D’après une définition du Congrès du travail au Canada : « Gouine est un terme péjoratif utilisé pour désigner les lesbiennes, réapproprié depuis comme identité positive par bon nombre de lesbiennes » (source : Wikipedia).

Les manifestations de lesbophobie ont augmenté de 42% en 2018 par rapport à 2017. 365, soit un par jour, est le nombre d’actes lesbophobes signalés durant l’année 2018.

Les témoignages de SOS Homophobie font froid dans le dos et témoignent d’une violence extrême.
Les lesbiennes semblent fêter victimes d’une double peine : celle d’être une femme dans une société patriarcale et celle d’être homosexuelle dans une société hétéronome.

Drag Queens : Travesti habillé souvent de façon exagérée ou loufoque ou en imitant des femmes célèbres, pour amuser ou à titre d’animation et de spectacle.

L’origine du terme est controversée, on s’accorde pour la faire remonter au XVIIIe siècle quand les travestis laissaient trainer, to drag, leurs jupes derrière eux; quant à queen, le mot désigne depuis longtemps les hommes homosexuels ou les femmes lègères.

Le film « Priscilla, folle du désert » , un road trip de drag queen sorti en 1994 participe du succès de drag Queens. (Wikipedia).

Voici quelques belles Drag Guenns aperçues.

Femen est un groupe féministe d’origine ukrainien fondé à Kiev en 2008.

Le groupe est actuellement représenté en 8 pays. Les militantes FEMEN sont adeptes d’un féminisme radicale qu’elles appellent « extrémisme ».

Le groupe s’affirme athée, antireligieux.

Elles sont l’objet de nombreuses critiques tant pour leurs méthodes que pour leur messages (source: Wikipedia)

Les Bears ou les Ours est une communauté d’homosexuels qui ont, en principe, une toison développée ou qui portent au minimum la barbe.

Selon leur définition première, ils n’ont pas non plus le souci trop rigoureux de leur ligne.
C’est une communauté née dans les années 1980 aux EU.

Il s’agissait de prendre le contre-pied de la représentation traditionnelle des gay en s’ouvrant à ceux qui pouvaient s’y retrouver sous représentés : les hommes assumant leur virilité brute, leur âge et leurs éventuelles poignées d’amour loin des stéréotypes des icônes aux corps glabres et musclés (voir Helsinki dans la série La casa de papel !).
La communauté compte près de deux millions d’adeptes aux US.(source: Slate.fr Yannick Cochennec. 30 11 2013).

Collectif Féministes Révolutionnaires.

« Marche des Fiertés: retrouvons le chemin de la lutte…

Nous constatons que 50 ans après les émeutes de Stonewall, nos combats sont toujours loin d’être dépassés et les quelques avancées gagnées sont constamment remises en question à la fois par des attaques réactionnaires visant à maintenir l’ordre hétérosexuel et par la succession de réformes libérales qui précarisent toujours plus nos existences « (Source: collectif féministes révolutionnaires)

Certaines communautés d’homosexuels appartenant à des communautés « religieuses » sont aussi présentes.

Beaucoup de chars étaient composés des communautés homosexuelles de grandes entreprises publics ou privées

L’humour brésilien

Des couples pittoresques
Un couple atypique et un couple de marins

Et comme toujours des visages captés ici et là.


Commentaires

Une réponse à “La gay pride”

  1. Je n’habite pas le quartier mais y travaille, c’est très enrichissant de le voir sous un autre angle, sous votre regard.
    J’adore.
    Merci

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